Journée d’étude sur : Le rôle du partenariat dans le développement de l’industrie algérienne, Université de Sidi Bel-Abbès 17 Décembre 2015
Le jeudi 17/12/2015, 09 h – 13 h
La Faculté des sciences économiques, commerciales des sciences de gestion
Université Djillali LIABES – Sidi Bel Abbes-
Organisera :
Journée d’étude sur : le rôle du partenariat dans le développement de l’industrie algérienne
Dirigée par Dr. LAOUEDJ Zouaoui
En collaboration avec :
- La direction de l’industrie et des mines –W. Sidi Bel-Abbès-
- La chambre de commerce et de l’industrie –W. Sidi Bel-Abbès-
- L’agence nationale du développement de l’industrie –W. Sidi Bel-Abbès-
- L’incubateur des entreprise –W. Sidi Bel-Abbès-
- La maison de l’entreprenariat – UDL- SBA-
Problématique.
L’Algérie a développé l’industrie durant la décennie 1970. Cette industrie reposant sur la grande entreprise, servait le développement économique du pays, et ne tenait pas compte de l’évolution de l’environnement. C’est pourquoi les produits étaient pratiquement les mêmes, et aucun effort d’innovation n’est envisagé pour renouveler les offres. Le basculement de l’Algérie vers l’économie de marché a sérieusement montré les limites de cette politique industrielle, d’où la nécessité de s’adapter aux logiques du marché, en matière d’innovation et de qualité des produits.
Parmi les solutions envisagées, c’est celle du partenariat qui motive le plus les pouvoirs publics, en vue de développer l’industrie. Cette solution consiste à développer des relations de coopération avec des entreprises étrangères ayant les capacités et les compétences nécessaires pour fabriquer de nouveaux produits, parfaitement adaptés aux nouvelles conditions de la concurrence en termes d’innovation, de qualité et de réactivité. Cette stratégie permet à l’entreprise algérienne ayant des partenaires étrangers de créer plus d’emploi. Si nous prenons l’exemple de l’industrie mécanique, on constate que l’Etat algérien a réalisé des progrès considérables. En 2005 un accord de partenariat entre Renault Trucks et SNVI a été signé pour le montage de camions. Le partenaire français est tenu selon cet accord, de fournir toutes les composantes du camion en vue d’assurer le montage dans les ateliers de Rouiba. Un autre accord de partenariat cette fois-ci entre le CMT de Constantine et la firme américaine Massey-Ferguson a été finalisé pour la fabrication des tracteurs. Le CMA de Sidi Bel-Abbés s’est engagé avec l’entreprise Finlandaise SAMPO pour produire ensemble des machines-batteuses, adaptées aux besoins des agriculteurs. Ensuite plusieurs partenariats ont été signés entre des entreprises publiques algériennes et des entreprises étrangères comme celui conclu entre Daimler-Benz et SNVI pour la construction d’une usine à Rouiba destinée à fabriquer des camions et des autobus et une autre à Tiaret pour la fabrication de véhicules tout-terrain et de véhicules légers utilitaires. Assez récemment, c’est Renault qui décide de construire une usine à Oued-Tlélat dans la wilaya d’Oran, pour la fabrication de véhicules de tourisme.
Le développement de l’industrie en Algérie est certainement lié au développement de la sous-traitance. Actuellement aucune industrie ne peut assurer la fabrication de la totalité des composantes nécessaires à la réalisation du produit final, sans le recours à la sous-traitance. Fort heureusement, Les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité de développer le marché de la sous-traitance, et se sont impliqués dans son organisation. Les traits de leur implication sont attestés par la création de quatre Bourses de Sous-traitance et de Partenariat (BSTP), une au centre, deux autres à l’Ouest et à l’Est et la quatrième à Ghardaïa. La mission principale de cet ensemble de bourses réparti à travers le territoire national est de fournir aux entreprises les informations nécessaires, dont ils ont besoin pour développer des relations de coopération. La bourse de sous-traitance et de partenariat joue également le rôle de régulation entre l’offre formulée par les donneurs d’ordre et la demande exprimée par les sous-traitants en signe d’aptitude à fabriquer des produits selon les commandes.
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